Expositions personnelles

  • 2022 Espace Beau Site
    Arlon (Be)
  • 2022 Point Rouge Gallery
    Saint Remy de Provence
  • 2019  Galerie du Jansanet
    Troyes
  • 2016  Point Rouge Gallery
    Paris  11e
  • 2015  Galerie du Jansanet
    Troyes
  • 2015  Point Rouge Gallery
    Paris 11e
  • 2014  Espace Saint Louis
    Bar le Duc
  • 2013  Point Rouge Gallery
    Paris 11e
  • 2009  Eglise Romane
    Mont Saint Martin
  • 2008  Espace Beau Site
    Arlon (Be)
  • 2004  Théâtre Gérard Philipe
    Frouard
  • 2001  Théâtre de la ville
    Esch sur Alzette (Lu)
  • 1994  Chapelle des Jésuites
    Chaumont

Olivier Kleiser et Jean-Michel Warin
de Point Rouge Gallery / Magazine Mioir de l’Art 102

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Principales expositions collectives

  • 2019 Point Rouge Gallery
    Saint Remy de Provence
  • 2018  Espace Beau Site
    Arlon (Be)
  • 2017  Opiums ?
    Abbaye d’Auberive
  • 2017 /2016 /2015 /2014
    Point Rouge Gallery – Paris
  • 2016  Esprit singulier
    La Halle St Pierre – Paris 18e
    Fonds de l’Abbaye d’Auberive
  • 2015  Galerie Ipoustéguy
    Dun sur Meuse
  • 2015  Espace TEM
    Goviller
  • 2013  Les Hivernales
    Montreuil
  • 2012  Espace Beau Site
    Arlon (Be)
  • 2012  Salon d’art contemporain
    Esch sur Alzette (Lu)
  • 2005  Espace Beau Site
    Arlon (Be)

Pierre François (extrait dossier presse)
Espace Beau Site / B – ARLON 

‘‘Avant d’ouvrir son atelier de plasticien dans son jardin lorrain de Cosnes-et-Romain, l’artiste autodidacte a pratiqué le métier d’ajusteur, au coeur de l’activité sidérurgique des hauts-fourneaux de la Chiers. Quand il rend visite aux ferrailleurs, il récupère le zinc, le plomb, une plaque de cuivre, une autre de goudron, autant de matériaux érodés, altérés, oxydés en longues coulées d’oubli, qu’il sélectionne puis qu’il assemble et met en situation à la manière d’un scénographe qui ne cesserait d’interroger le temps, dans le creuset incandescent de sa mémoire.

S’il reste attaché à son inspiration première, s’il revendique aussi un savoir-faire par la dimension artisanale de son travail, Roland Vantusso ne cesse d’en questionner le sens, de s’aventurer sur des chemins de traverse où son imaginaire de terrain vague transcende aujourd’hui un passé éteint dont il ravivait volontiers les feux. Souvent paysagère, la peinture s’est imposée comme un besoin de retrouver le geste de la main, a forgé un regard plus intime sur le rapport au temps et à l’espace, aiguisé des sensibilités nouvelles de création. Sur papier ou support pvc, le bitume liquide peigné, griffé, soumis à l’action aléatoire de la spatule, libère le geste, structure la composition par retrait de la matière. Etendues monochromes sous des immensités de ciel, parois lézardées par la craquelure des âges, horizons dénudés, au-delà des massifs d’herbes folles… Quand l’univers pictural se construit en une suite de lieux revisités, il devient espace sacré, animé de clartés lunaires et peuplé de silhouettes étranges en quête d’un improbable destin.’’

 

Presse

Le critique d’art Christian Noorbergen a écrit un long article sur l’artiste dans la revue AZART :

ROLAND VANTUSSO

Ses humaines traversées de nuit

Des êtres de jour-nuit

Le monde de Roland Vantusso est nocturne et souterrain. On voit des spectres se diriger droit vers un trou noir, comme prêts à subir l’engloutissement. 

Des taches d’êtres. Des traces humaines qui tressaillent dans la nuit. Des esquisses d’humanité. De fragiles flammes blanches, éphémères et passantes, bouleversent I’obscurité, et des éclairs ténus hésitent à éblouir I’étendue. Ils vibrent cependant comme des presque riens, dans I’absolu de la nuit. L’opacité règne. Vantusso le prodigieux ténébreux arrache à la mort-vie des lambeaux d’être. II racle le tond de I’abîme.  Il peint les humains comme des squelettes d’arbres, infimes herbes folles qui s’agitent aux vents de l’abîme,  perdues dans I’immensité. Passerelles d’art entre les êtres, les herbes et les arbres.  Parfois la nuit prend I’allure d’une cathédrale infinie, où se jouerait éternellement le drame de I’existence.  Servants d’un rite inconnu, les créatures anonymes de Roland Vantusso n’ont pas de visage, ils vivent le sacrifice de toutes nos apparences, et leur procession est une souffrance.  Mais I’énergie la plus affolée traverse la grotte des origines. Si la destruction hante la création, la création ne  succombe jamais. La flamme ne recueille jamais que le sommeil des cendres.  Vantusso est un résistant terrible: il met le feu à la nuit, et la nuit parle.  Ses êtres du mouvement mettent I’immobilité en déroute.  Un être innombrable traverse à vif le vide grand ouvert de I’univers. 

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La revue Miroir de l’Art lui a consacré trois articles dans ses numéros 52 / 63 / 91

Numéro 52 - Cliquez pour voir
Numéro 63 - Cliquez pour voir
Numéro 91 - Cliquez pour voir